Vaccins : les raisons d'être contre (2/2) - Osons Comprendre

Vaccins : les raisons d'être contre (2/2)

Vidéo accessible uniquement aux membres abonnés.

Je m'abonne
Chargement de la miniature...

Après notre vidéo sur les raisons d'être pour les vaccins, qui sauvent des millions de vie chaque année, voici notre vidéo qui explore les raisons d'être contre la vaccination. Autisme, sclérose en plaque, aluminium, effets secondaires, on examine les principales raisons de la défiance contre les vaccins.

  • Commentaires
  • Points clés
  • Sources et références

Commentaires

Seuls les membres abonnés peuvent poster un commentaire.

Je m'abonne

Points clés

  • Une première raison de douter des vaccins vient d’un soupçon sur le vaccin ROR, “rougeole, oreillons, rubéole”. Selon une étude du médecin anglais Andrew Wakefield, ce vaccin ROR pourrait causer l’autisme. Son étude, publiée en 1998 dans la prestigieuse revue médicale The Lancet, s’est accompagnée du grande campagne de presse, abondamment relayée, jetant le discrédit sur ce vaccin ROR. A la suite de cette campagne de presse, de nombreux Anglais ont refusé le vaccin ROR, la couverture vaccinale infantile est passée de plus de 92 % à 80 % en 2003.

 

  • La question est : l’inquiétude était-elle justifiée ? Des études ont été menées dans le monde entier, des millions d’enfants vaccinés ont été suivis et aucune étude n’a trouve de lien entre le vaccin ROR et l’autisme. Andrew Wakefield a propagé une fausse information. Pire que ça, son enquête était une fraude scientifique doublée d’une escroquerie. Le journaliste anglais Brian Deer a montré que Wakefield était rémunéré par des avocats pour discréditer le vaccin ROR et qu’il avait manipulé les résultats de son étude.

 

  • La seconde inquiétude sur les vaccins a toujours trait à l’autisme. Un conservateur à base de mercure, le thiomersal, qui est utilisé dans certains vaccins causerait l’autisme. A la suite d’un protocole vaccinal complet, la dose de mercure injecté dans l’organisme serait suffisante pour causer des troubles neurologiques comme l’autisme. A titre de précaution, les Etats-Unis ont banni le thiomersal de leurs vaccins en 2003. Aucune diminution des troubles neurologiques ou autistiques n’a été constatée, ce qui fragilise la théorie. De plus, des études à grande échelle ont examiné la question et, pour le moment, aucune n’a trouvé de relation entre le thiomersal et l’autisme. Nous pouvons donc être rassurés : le thiomersal encore présent en France dans les vaccins contre la grippe et l’hépatite B semble sans danger.

 

  • Autre théorie : le vaccin contre l’hépatite B causerait la sclérose en plaque, une maladie auto-immune terrible. Cette théorie, forgée à partir de l’observation de premiers symptomes de sclérose en plaque quelques semaines après la vaccination, a été testée rigoureusement par plus d’une dizaines d’équipes de chercheurs. Les millions de cas examinées par ces équipes ne trouvent aucun lien entre le vaccin contre l’hépatite B (ou les vaccins “en général”) et la probabilité de déclarer une sclérose en plaque. Même mieux, certaines études semblent même trouver que les vaccins protègeraient un peu de cette maladie auto-immune terrible.

 

  • L’aluminium utilisé comme adjuvant dans les vaccins afin d’augmenter la réaction immunitaire est-il dangereux ? L’aluminium, neurotoxique avéré, est soupçonné de causer, lorsqu’il est utilisé dans les vaccins, des maladies neurologiques (alzheimer, autisme) ou des maladies auto-immunes comme la myofasciite à macrophage – un syndrome occasionnant des douleurs articulaires et une fatigue très importante. La science est claire sur un point : l’aluminium vaccinal ne cause pas alzheimer, aucun lien n’a jamais été trouvé. En revanche, elle est moins univoque quant à la myofasciite à macrophage. De nombreuses études montrent l’absence de lien entre l’aluminium – même injecté à des doses 500 fois supérieures à celles contenues dans les vaccins – et ce syndrome mais des équipes de chercheurs français nuancent ces résultats. Certaines prédispositions génétiques pourraient favoriser le développement d’une myofasciite à macrophage à l’occasion de la vaccination. Ce danger est évidemment extrêmement rare, les vaccins qui contiennent encore de l’aluminum – contre le papillomavirus ou les hépatites – sont considérés comme sûrs par les agences de santé qui recommandent malgré tout de poursuivre les recherches.

 

  • Les vaccins sont en fait semblables à tous les médicaments : ils occasionnent de très rares effets secondaires graves. Cependant, les vaccins font probablement parties des médicaments les plus contrôlés par les agences de santé et les équipes médicales.

 

  • La défiance contre les vaccins est un phénomène propre aux pays occidentaux, qui n’ont qu’un souvenir lointain des terribles maladies dont les vaccins nous protègent. Sur le continent africain, en Asie du sud-est ou en Amérique du sud par exemple, dans toutes ces régions où le souvenir de la polio, de la diphtérie etc. est dramatiquement présent, les populations soutiennent et promeuvent la vaccination.

 

  • Enfin, rappelons le danger qu’il y a à trop faire baisser la couverture vacicnale. Quand la défiance contre les vaccins augmente trop le parapluie de l’immunité collective craque. Les populations trop fragiles pour se faire vacciner – les tout bébé, les immunodéprimés, les personnes âgées – ne sont plus protégées par l’immunité collective et recommencent à mourir des résurgences des maladies infectieuses. C’est le cas notamment avec la rougeole dans de nombreux pays occidentaux.

Sources et références

Les sources sont accessibles uniquement aux membres abonnés.

Je m'abonne

Vaccin ROR et autisme : l’imposture Wakefield

 

L’article original, publié par Andrew Wakfield dans The Lancet en 1998 affirmait que le vaccin “rougeole oreillons rubéoles” alias  ROR en français ou MMR en anglais pouvait causer l’autisme.

Cet article a été tellement relayé que les Britanniques ont entendu le message. Si le vaccin ROR est suspecté de causer l’autisme, il faut donc refuser de se faire vacciner, c’est trop dangereux. Par conséquent, après Wakefield le taux de vaccination ROR est passé chez eux de 92 % à 80 % en 2003.

La campagne médiatique de Wakefield  a donc très bien fonctionné, relayée à fond par plein de parents inquiets.  Tout la question c’est : cette campagne médiatique s’appuyait-t-elle sur des données fiables ? Est-ce que le vaccin ROR cause réellement l’autisme ?

 

L’article de Wakefield ne portait que sur 12 enfants. C’est vraiment très très peu. Du coup, plein de chercheurs ont cherché à vérifier si le ROR était bien dangereux.

Les études ont été menées depuis sur des millions d’enfants dans le monde entier et toutes ont conclu à une absence de lien entre vaccin ROR et autisme.

 

En 2000, une étude menée en Finlande sur 1.8 millions d’enfants n’a identifié que 5.3 cas de réactions graves, liés de manière “possible ou indéterminée » au vaccin ROR, sur 100 000 enfants vaccinés. Seul 40 % de ces réactions graves étaient des troubles neuronaux et encore moins des cas d’autisme.

Cette étude établit donc que le nombre de cas “suspects” – autisme ou non – ayant eu lieu après un vaccin ROR est très faible. Le vaccin semble donc, globalement, sans danger et n’a pas de lien particulier avec l’autisme.

 

En 1999, une étude anglaise a cherché si le nombre de cas d’autisme avait varié après l’introduction du triple vaccin ROR.

Elle n’a trouvé aucune augmentation de cas d’autisme à la suite de l’introduction du vaccin. Elle conclut donc de manière lapidaire

Notre analyse n’établit pas d’association causale entre le vaccin ROR et l’autisme. Si une telle association existait, elle serait tellement rare qu’elle ne pourrait être décelée à partir de données simplement régionales.

 

Un article publié en 2019 fait une revue de littérature des études plus récentes. J’attire votre attention sur la dernière colonne de ce tableau qui est, je le crois, extrêmement explicite.

Si ça vous intéresse, voici les liens vers une étude en Californie et une aux Etats-Unis.

 

Aujourd’hui c’est plié, la science est très claire : le vaccin ROR ne cause pas l’autisme.

 

Un journaliste anglais – Brian Deer –  a enquêté de 2003 à 2017 sur l’étude de Wakefield et a prouvé qu’il s’agissait d’une pure et simple escroquerie.

Wakefield était en méga conflit d’intérêt. Il avait été payé 55 000 £ par des avocats qui voulaient faire un procès au labo du vaccin ROR et même pire, Wakefield et ses équipes avaient un brevet pour un vaccin unique rougeole. Il avait donc un intérêt financier à  montrer que le triple vaccin ROR était dangereux 🙂

Du coup, Wakefield a complètement bidonné son étude sur 12 enfants. Brian Deer a montré des fraudes majeures : l’étude prend en compte des enfants déjà autistes avant le vaccin, inclut des “faux autistes” qui n’ont jamais été diagnostiqués. L’enquête a même montré que des familles de gamins de l’étude  étaient aussi payées par les mêmes avocats.

Les sources pour l’enquête de Brian Deer :

Brian Deer “Reveald : the MMR research scandal” Sunday Times 2004

Brian Deer : MMR : What they didn’t tell you Channel 4  2004

Brian Deer “How the case against MMR vaccine was fixed” 2011

Brian Deer “The doctor who fooled the world” 2020

 

Bref, l’enquête de Deer a montré par A + B qu’on était face à une fraude scientifique majeure doublée d’une escroquerie financière.

Résultats : Wakefield a été radié de l’ordre des médecins britannique, son article a été retiré de The Lancet. Et oui, pas la première fois qu’un article est rétracté du Lancet 🙂 ça arrive même aux meilleurs journaux de laisser passer des articles trafiqués.

 

Notons tout de même que l’escroquerie de Wakefield a fait du dégât.. Vous voyez sur ce graph que si on se vaccine moins, la rougeole peut réapparaître.

 

Thiomersal, mercure et autisme

 

La deuxième théorie “les vaccins causent autisme” cible un conservateur à base de mercure longtemps utilisé dans certains vaccins, le Thiomersal.

 

C’est une théorie concurrente de la première parce que le vaccin ROR n’a jamais contenu de Thiomersal. C’est une théorie qui a connu son plus grand succès à la même période 1999-2000 surtout aux US – alors que le ROR c’était plus l’Angleterre.

Le Thiomersal était utilisé dans de nombreux vaccins pour empêcher le développement de bactéries. La théorie était que suivre un protocole vaccinal complet exposait les enfants à une dose de mercure suffisante pour être toxique et causer – notamment – des troubles neurologiques comme l’autisme.

En réponse à la peur créée par cette théorie, des études à grande échelle ont été lancées pour voir si c’était vrai.

 

Une équipe de chercheurs américains, les frères Geier, ont établi – notamment dans une étude publiée en 2003 – un lien entre exposition au mercure contenu dans le thiomersal vaccinale et les troubles neurologiques et cardiaques.

A la suite de cette étude, le thiomersal a été banni des vaccins aux Etats-Unis. Cette décision a servi d’expérience grandeur nature pour le monde entier.

 

Si le thiomersal était si dangereux, on devrait constater une baisse des cas d’autisme aux Etats-Unis à partir de 2003. Or, ce n’est pas du tout ce qui s’est produit.

Il y avait ’un peu moins de 7 cas pour 1000 en 2000 à 18.5 cas pour 1000 en 2016. Les cas ont donc presque triplé en moins de 20 ans.

Une telle croissance s’explique en grande partie par une définition plus large de ce qu’on appelle le “spectre autistique” et par un progrès dans les diagnostics.

Néanmoins, cette augmentation des cas suffit à jeter le doute sur le lien entre le thiomersal vaccinal et l’autisme. Consulté à ce sujet, le Comité consultatif mondial de sûreté des vaccins de l’OMS l’a confirmé en 2012.

Il faut dire que de nombreuses autres études scientifiques écartent l’hypothèse d’un danger du thiomersal. Attardons nous notamment sur étude danoise publiée en 2003 et menée sur près de 470 000 enfants.

Ils n’ont identifié aucune différence entre la survenance d’autisme parmi les enfants vaccinés au thiomersal et le groupe contrôle. Les chercheurs concluent donc explicitement

 “Les résultats n’établissent pas de relation causale entre la vaccination infantile contenant du thiomersal et les troubles autistiques”

 

Une métaanlasye confirme ce résultat et établit des failles méthodologiques dans les études des frères Geier. Sans entrer dans les détails, reproduisons malgré tout la conclusion de l’étude.

On peut donc être confiant : le thiomersal, qui est encore présent en France dans certains vaccins contre la grippe et dans les vaccins contre l’hépatite B, ne représente pas un risque d’autisme.

Cela dit, notons tout de même que, dans la plupart des pays riches, le thiomersal est quasi totalement éliminé des vaccinations infantiles. Il n’est utilisé que dans les pays plus pauvres où les chaînes de conservation de vaccin sont plus compliquées.

 

Le vaccin contre l’hépatite B cause-il la sclérose en plaques ?

 

Autre controverse, un peu une spécialité française celle là : le vaccin contre l’hépatite B causerait la sclérose en plaque (SEP).

Cette idée fait d’autant plus sens que, la SEP est une maladie auto-immune, donc causée par une défaillance du système immunitaire, soit précisément là où interviennent les vaccins. C’était donc pas absurde du tout comme hypothèse.

Maintenant qu’on a un peu de recul, que savons-nous ?

 

Il y’a plus d’une dizaine d’études sur les liens entre vaccins et SEP. Des études réalisées en France, en Allemagne, aux Etats-Unis, (autre)  dans le monde entier.

Il existe de nombreuses méta analyses [ UNE ; DEUX, TROIS ] qui ont étudié les données, les millions de cas examinés par toutes ces études ensemble, il y a eu tous les efforts possibles en épidémiologie pour vérifier si le vaccin contre l’hépatite B ou même les vaccins en général, causent cette sale maladie qu’est la SEP.

Toutes ces recherches donnent 2 résultats . Un résultat massif et consensuel : “il n’y a pas de lien de causalité entre la vaccination “hep B ou en général” et la SEP”. Donc, déjà, OUF, on peut respirer.

 

Aluminium. Myofasciite à Macrophages, maladies auto immunes, etc.

 

Certains chercheurs pensent que l’aluminium des vaccins peut créer des maladies neurologiques (autisme, alzheimer) ou causer des maladies auto immunes comme la myofasciite à macrophage – un syndrome où t’as des douleurs articulaires et une fatigue très importante.

Ils appuient ces hypothèses sur la neurotoxicité avérée de l’aluminium.

 

Qu’en est-il du danger des vaccins à l’aluminium ?

Le premier point c’est que les études épidémiologiques ne démontrent aucun lien entre l’exposition à l’alu des vaccins et les maladies d’Alzheimer. L’aluminium peut causer Alzheimer si on en ingère énormément, dans notre eau potable par exemple, MAIS les très faibles doses contenues dans les vaccins semblent sans danger.

Second point : les liens entre l’alu des vaccins et les maladies autoimmunes comme la myofasciite à macrophage semblent très difficile à établir.

L’aluminium est utilisé de manière assez courante pour soigner les rhinites allergiques. Pour évaluer le danger de ces traitements, des études épidémiologiques ont été menées et ont vérifié si cet aluminium pouvait accélérer le développement de maladies auto-immunes.

En 2017 une étude menée sur 450 000 personnes dont 18 000 exposées, dans leur traitement anti allergique, à des doses d’aluminium plusieurs 100 à 500 fois supérieures à celles contenues dans les vaccins n’a trouvé aucune augmentation des maladies auto-immunes.

Quant aux équipes françaises qui alertent sur un possible lien entre aluminium et myofasciites à macrophages, elles ont identifié quelques centaines de cas seulement.

Elles expliquent aujourd’hui que si cette maladie est si rare malgré des milliards de doses de vaccins à l’aluminium distribuées, c’est parce que développer la maladie demanderait certaines prédispositions génétiques. Selon elles, l’aluminium ne causerait la maladie que si l’enfant a ces prédispositions génétiques rares.

 

En gros, dans l’état actuel de nos connaissances, il y a peu de raisons de craindre les vaccins contre les hépatites ou les papillomavirus pour leur teneur en aluminium.

Mais il n’est pas exclu que les vaccins à l’aluminium puissent être problématiques dans de très rares cas. Il faut donc continuer les recherches pour mieux comprendre si c’est le cas, et pourquoi une très petite minorité de gens pourrait être plus sensible à l’aluminium vaccinal.

 

Les effets secondaires des vaccins

 

Les effets secondaires les plus communs des vaccins, c’est une légère fièvre, et une petite irritation/inflammation de la zone vaccinée, due à la réaction de notre système immunitaire, qui dure en général quelques jours. Ces effets secondaires bénins surviennent dans 5 à 15 % des cas selon le vaccin.

 

Ensuite, comme tous les médicaments, les vaccins peuvent aussi avoir – exceptionnellement – des effets secondaires moins bénins.

Un effet secondaire “classique” c’est l’allergie. Dans moins d’un cas sur 500 000 on peut développer une allergie à un composant du vaccin – à ce moment-là on a souvent de l’urticaire, des œdèmes ou des problèmes respiratoires, et dans les pires cas, encore plus rares, on peut en mourir.

 

Si vous voulez en savoir plus sur les effets secondaires des vaccins, le site suisse d’information est très bien fait .

 

Les vaccins, victimes de leur succès ?

 

Les vaccins sont aujourd’hui moins appréciés en France et dans quelques autres pays, mais ça n’a pas toujours été le cas.

Quand les maladies dont les vaccins nous protègent faisaient des morts en pagaille, des handicapés à vie, des défigurés, et bien personne ne songeait à refuser un vaccin au motif d’effets secondaires rarissimes, survenant dans un cas sur 100 000 ou 1 million.

La priorité était d’éliminer les maladies, la variole, la polio, la rougeole etc. Le rapport bénéfice / risque du vaccin semblait évident.

Encore aujourd’hui, les vaccins sont très populaires dans les pays où le souvenir des maladies contre lesquelles ils immunisent est encore douloureux pour de nombreuses familles.

En Inde, en Afrique, au Bangladesh, en Amérique latine et centrale, ou encore en Asie, c’est entre 90 et 100% des gens qui pensent que vacciner les enfants est important

 

Mais dans des pays comme la France, les maladies infectieuses ont tellement reculé depuis tellement d’années, en grande partie grâce à la vaccination, qu’on ne perçoit plus toujours les bénéfices que nous apportent les vaccins.

Ils sont tellement efficaces qu’on connaît rarement quelqu’un autour de nous qui a chopé une rougeole sévère, qui est devenu stérile à cause des oreillons, ou dont le gosse est handicapé à vie à cause de la rubéole.

On peut donc facilement ne plus voir les bénéfices que les vaccins nous apportent parce qu’ils empêchent très efficacement les maladies de circuler et de faire des victimes.